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X-Men – Days of future past

X-Men - Days of future past

Dire que X-Men – Days of future past est un film très attendu serait un euphémisme, car il s’agit d’un film qui non seulement marque le retour de Bryan Singer derrière la caméra (n’oublions pas que c’est son premier film sur les X-Men qui a largement contribué au succès des super héros au cinéma) mais en plus il s’agit de l’adaptation d’une histoire majeure de l’histoire des X-Men. De grosses attentes donc, avec quelques craintes sur certains éléments qui pouvaient plomber le film s’ils n’étaient pas bien traités.

Et bien le moins qu’on puisse dire, c’est que l’attente a été récompensée : nous avons droit à un excellent film qui à l’instar de X-Men – Le commencement remet la franchise mutante sur les rails après quelques ratages assez épiques comme X-Men 3 ou le premier Wolverine. Il y a certes quelques libertés prises avec l’histoire originale, mais elles sont à mon avis totalement justifiées par celles déjà prises depuis le premier film X-Men et il y a sommes toutes une grande cohérence globale. La jonction entre les deux générations de X-Men est bien pensée et pas mal de cafouillages passés sont habilement passés sous le tapis au passage.

Les comédiens sont de leur côté très à l’aise dans leurs rôles respectifs, avec une mention spéciale pour Jennifer Lawrence et Michael Fassbender qui sont absolument épatants (ce qui ne veut pas dire que les autres comédiens sont moins bons, bien au contraire car James Mc Avoy est toujours aussi bon, mais eux deux sortent du lot). Et Omar Sy se débrouille vraiment pas mal en Bishop !

Les effets spéciaux ne sont pas en reste, avec des passages absolument éblouissants. On en prend plein les yeux sans que l’on ne soit non plus dans la surenchère gratuite, tout ce qu’on voit a un sens.

X-Men – Days of future past est une grande réussite, véritable pierre angulaire de l’univers des X-Men au cinéma qui est pour le coup remis d’aplomb.

Et sinon n’oubliez pas de rester pendant tout le générique, la scène post-générique est hautement jubilatoire en plus d’être importante !

Dans X-MEN : DAYS OF FUTURE PAST, les X-Men se battent pour la survie des humains et des mutants à deux époques différentes. Les personnages de la trilogie X-MEN originale joignent leurs forces aux versions plus jeunes d’eux-mêmes découvertes dans X-MEN : LE COMMENCEMENT dans l’espoir de changer le cours de l’histoire. Le combat épique que vont livrer les X-Men pourrait bien sauver notre futur…

Dangers spoilers LA SUITE DE L’ARTICLE CONTIENT DES REVELATIONS SUR L’INTRIGUE (SPOILERS)

X-Men - Days of future past

Dangers spoilers LA SUITE DE L’ARTICLE CONTIENT DES REVELATIONS SUR L’INTRIGUE (SPOILERS)

L’histoire

L’histoire du film est pour le moins ambitieuse : elle a en effet pour but de construire une passerelle entre les X-Men « du passé » (donc ceux de X-Men – Le commencement) et ceux « du présent » (donc ceux de X-Men 1 à 3). Du coup la thématique de Days of future past, à savoir remonter le temps pour changer un futur très sombre tombe à point nommé pour relier les différentes époques.

Mais l’histoire tourne surtout autour du même trio que « X-Men – Le commencement » à savoir Charles, Erik et Raven (Professeur X, Magneto et Mystique). Cette dernière est en effet la clef du futur, ses agissements étant lourds de conséquences pour toute l’espèce mutante et même l’humanité. C’est aussi l’histoire d’un homme brisé qui doit se reconstruire (Charles) et d’une amitié qui survit malgré tout aux conflits idéologiques (Charles et Erik). Finalement, le rôle de Wolverine en devient presque secondaire, car même si c’est lui qui fait le voyage pour corriger l’avenir il n’a qu’un rôle de catalyseur pour redonner espoir à celui qui plus tard lui fera la même chose. A ce titre, les scènes entre Charles et Logan sont touchantes, l’élève devenant le professeur à la rude école de la vie.

X-Men

Quant à l’intrigue des Sentinelles, elle est également fort bien trouvée. Ces robots géants, qui symbolisent à eux seuls toute la méfiance de l’homo sapiens envers son cousin génétique, sont tout à fait terrifiants à la fois dans le passé et dans le futur. Futur qui d’ailleurs est parfaitement dépeint avec une absence totale d’espoir du fait de la sauvagerie des Sentinelles (pauvre Colossus…), et où l’astuce du bref retour temporel de Bishop est vraiment bien pensée. D’ailleurs à la fois le début et la tonalité du film font fortement penser à Terminator, où déjà le combat pour défaire les machines du futur avait lieu dans le passé.

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Mais en plus de tout ceci, le film s’acquitte à merveille d’une mission pourtant risquée : réparer la « continuité » des films mutants, mise à mal par des choix discutables dans certains films précédents. Tout en ayant un grand respect pour ce qui a été accompli (avec des brefs extraits des films), nous avons droit à une sorte de reboot où apparemment X-Men 3 passe pour l’essentiel à la trappe lorsque le temps est corrigé. Cela me fait penser que le film a une sorte de seconde lecture, en plus de son histoire telle qu’elle est perçue : le présent de la franchise X-Men n’était pas folichon (X-Men 3) donc il a fallu aller dans le passé des personnages pour trouver le moyen de rediriger l’histoire vers une autre direction.

Les personnages

Prenant la place de Kitty Pryde dans le récit d’origine, c’est Wolverine qui voyage dans le temps ce coup-ci. J’avais peur du syndrome « Wolverine et en guest les X-Men » mais finalement il n’en est rien. Son rôle est en effet important, mais tout autant que les autres personnages clef de cette histoire et au final ce n’est même pas lui qui « sauve » le futur. Hugh Jackman est en tout cas en grande forme pour incarner le personnage qu’il doit commencer à bien connaître. 😉

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Par contre celle qui a le rôle angulaire de l’histoire est bel et bien Raven/Mystique, interprétée avec beaucoup de justesse par Jennifer Lawrence. Non seulement la comédienne a toujours autant de charme, mais en plus elle est parfaite dans le rôle de cette jeune femme dont chaque geste peut avoir d’énormes conséquences. Pivot central de la relation Charles/Eric, Raven est un personnage très travaillé et très bien interprété.

X-Men

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Et puisqu’on parle de bonne interprétation, impossible de passer à côté de celle de Michael Fassbender. Il ne joue pas Magneto, il EST Magneto et est juste parfait à chacune de ses scènes. Le comédien offre en effet au personnage une prestance qui lui sied à merveille, inquiétant à la fois en pleine action (Magneto est aussi terrifiant que sous la plume de Chris Claremont) que même au repos avec son regard qui laisse toujours supposer qu’il a dix coups d’avance sur tout le monde. Pour sa version future, nous retrouvons Ian Mc Kellen qui a lui aussi beaucoup de prestance et montre un personnage rendu plus sage et plus las par des années de lutte.

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James Mc Avoy de son côté offre une interprétation plus surprenante de Charles Xavier par rapport à ce qu’on connait du personnage, mais dans la droite lignée de son rôle dans le film précédent. L’homme est brisé, aussi bien physiquement que moralement et le comédien met son talent au service du rôle, ce qui donne lieu a de très bonnes séquences, notamment sa rencontre avec son moi plus âgé via une projection psionique à travers les âges (une idée géniale soit dit en passant). D’ailleurs, en parlant de cela, Patrick Stewart est une nouvelle fois parfait dans le rôle du Professeur X, faisant ressentir à chaque seconde la bonté du personnage et sa noblesse qui a survécu à tant de déconvenues.

X-Men

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Nicholas Hoult est en grande forme dans le rôle du Fauve même si le coup de ses métamorphoses est un peu bizarre. Moins effacé que dans X-Men – Le commencement, le jeune comédien est parfaitement à l’aise et vient compléter le casting avec talent.

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Incarné par Peter Dinklage, Bolivar Trask fait partie des points forts du film. Le créateur des Sentinelles est très bien interprété et impressionnant malgré sa petite taille.

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Enfin on ne peut pas parler des personnages sans évoquer la véritable bonne surprise du film : Vif Argent (qui d’ailleurs n’est jamais appelé comme ça), incarné par Evan Peters. Depuis pas mal de temps, ce personnage est source d’inquiétudes et pas seulement parce qu’il est « partagé » entre la Fox et Marvel Studios. Mais finalement son look un peu Wharolien passe très bien mais surtout ses pouvoirs donnent lieu à des scènes prodigieusement réussies. Tout l’arrogance du personnage du comic (justifiée par le fait que le monde tourne au ralenti pour lui) est parfaitement retranscrite ici et cette version est une grande réussite. C’est indiscutablement le meilleur Bolide des adaptations live de comics pour le moment, mettant la barre très haut pour les successeurs (la version Marvel Studios et le futur Flash).

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Il y a également plein d’autres personnages qui ont des rôles plus réduits mais qui ont leur importance. Chaque apparition de personnage, longue ou courte, est en effet bien ficelée et on ne retrouve pas de potiche faisant de la figuration pour faire frétiller le fan. Les X-Men du futur, dont Kitty (Ellen Page) ou Bishop (Omar Sy) sont très réussis. Et que dire du retour de deux personnages disparus dans X-Men 3, si ce n’est qu’il a fait battre mon petit cœur de fan. 🙂

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Les effets spéciaux

Qui dit film de super héros dit effets spéciaux… et là vu le sujet la demande était élevée mais le piège de la surenchère n’était pas trop loin. Fort heureusement Bryan Singer a su parfaitement doser son film pour mettre des étoiles plein les yeux aux spectateur sans pour autant lui exploser les rétines et le rendre sourd comme un pot. Nous avons droit à d’excellents effets spéciaux, que ce soit le stade qui vole (j’en frissonne encore), les Sentinelles plus vraies que nature ou surtout la scène d’évasion mettant en scène Peter Maximoff (tout simplement prodigieuse, j’en ai encore la chair de poule rien que d’y penser)…

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Les pouvoirs des mutants sont également très bien rendus à l’écran, ce qui était déjà visible dans la bande-annonce. A aucun moment cela ne fait bon marché, que ce soit Colossus qui revêt son armure ou Blink qui utilise son don de téléportation, tout est superbement fait.

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La scène post-générique

Il faut être très patient pour voir cette scène, située en toute fin du générique du film, mais cela vaut le coup : on découvre en effet un personnage clé de l’univers mutant depuis les années 90, à savoir En Sabah Nur que l’on connait sous l’identité d’Apocalypse. Du coup, c’est raccord avec le teaser de Bryan Singer sur le prochain film X-Men.

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Cette séquence, qui fait à mon avis totalement écho à celle de la fin d’Avengers où l’on découvre Thanos (ce qui a un sens vu qu’Apocalypse est aux X-Men ce que Thanos est aux héros cosmiques), montre donc En Sabah Nur lors de sa « jeunesse » à l’époque de l’Egypte ancienne, avec les silhouettes des Quatre cavaliers. Il va sans dire que l’apparition du vilain va nécessiter encore une fois pas mal d’adaptation car il est très fortement improbable que X Factor soit de la fête, mais cela est en tout cas riche de promesses.

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Pour situer le personnage si vous n’êtes pas familier avec lui, il s’agit du premier mutant de la Terre qui a utilisé à ses propres fins la technologie d’un peuple extra-terrestre (les Célestes) pour acquérir de grands pouvoirs et vivre jusqu’à notre époque. Son credo est l’avènement du plus fort, jugeant que les plus faibles doivent disparaître. A l’origine simple adversaire de X Factor, il a rapidement pris du galon et est à l’origine notamment de L’Ere d’Apocalypse.

L’adaptation

Grattons maintenant un peu du côté de la fidélité de l’adaptation… et là fort évidemment il y a de quoi grincer des dents si on est puriste car il y a énormément de libertés de prises avec le matériau original. Mais cela est sommes toutes plutôt inévitable car les libertés ont été prises dès le premier X-Men et pour garder un semblant de cohérence il fallait poursuivre dans cette voie.

X-Men

A l’origine, c’est Kitty la vedette de cette histoire sommes toutes assez courte (deux épisodes, bien loin des diarrhées décompressées de certains auteurs d’aujourd’hui) mais il était évident que cela ne pouvait pas être elle : le personnage est trop effacé dans les films pour porter l’histoire sur ses épaules, mais au moins Ellen Page a tout de même un rôle clef vu qu’elle rend possible les transferts (comment ? aucune idée, visiblement son personnage a été fusionné avec Rachel). Mystique voit du coup son rôle amplifié, mais d’un autre côté il est logique qu’elle soit le pivot de l’histoire vu qu’à l’origine c’est sa joyeuse bande qui avait tout causé en voulant tuer le Sénateur Kelly (remplacé ici par Bolivar Trask vu le déroulement du premier X-Men).

Côté Sentinelles, on retrouve le côté un peu opportuniste de Bolivar Trask et les Sentinelles ont gardé leurs couleurs d’origine. J’aurais par contre aimé que Trask se rende compte comme dans les comics de son erreur et se sacrifie pour la corriger, mais cela aurait peut être alourdi le propos du film. Les Sentinelles du futur sont quant à elles un savant mélange de Nemrod, Fury (le robot dans Captain Britain) et l’Adaptoïde.

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Il y a aussi quelque chose de plus subtil concernant Peter Maximoff (appelé ainsi à cause d’Avengers 2 ?). A force de sous-entendus, on comprend assez vite qu’il est le fils de Magneto et la petite fille rousse qu’il tient pourrait bien être Wanda…

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Sans être d’une fidélité à toute épreuve, le film a tout de même su conserver l’esprit et l’essence même des récits dont il est inspiré et c’est aussi une forme de fidélité.

En conclusion…

Film au cœur de bien des attentes, X-Men – Days of future past réussit haut la main son pari de donner un nouvel avenir à la franchise mutante au cinéma et il contente son public sans non plus tomber dans le fan service à outrance et en dosant parfaitement l’action, l’émotion et l’humour. Il s’agit à mon avis du meilleur film consacré aux X-Men, et un très bon film de super héros.

mdata

Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

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