Le premier tome de Staborn, signé Chris Roberson et Khary Randolph d’après un concept de Stan Lee, sera disponible en librairie le 16 juin prochain.

Les Editions Emmanuel Proust m’ayant fait parvenir un album pour que je me fasse une idée sur le produit lui-même, je peux d’ores et déjà vous livrer mes impressions sur Staborn, tant au niveau du contenu (sans spoilers) que du contenant.

Le pitch de Starborn est plutôt intéressant : Ben, un modeste employé de bureau qui essaye sans succès de devenir auteur de science-fiction, voit tout d’un coup son univers imaginé devenir particulièrement réel. C’est alors le début d’une aventure où Ben va se retrouver dans des situations périlleuses et se poser de plus en plus de questions sur sa véritable identité.

Ces premiers épisodes de la série sont très agréables à lire. Le lecteur est tout aussi déboussolé que le héros, et on découvre au fur et à mesure un univers peuplé de créatures toutes plus hostiles les unes que les autres. De plus l’auteur n’a pas grillé toutes ses cartouches dès le début et nous avons visiblement encore pas mal de choses à découvrir. Du côté du dessin, le style est très sympa et sert très bien l’histoire.

Après le contenu, passons maintenant au contenant ! 😉

Voici quelques photos (un peu floues, désolé) de mon exemplaire de Starborn, pour que vous puissiez vous faire une idée de l’album.

Même si j’ai des goûts assez spartiates en matière d’albums (et je ne m’en cache pas ;)), je peux vous dire que c’est un beau livre. Certes l’album ne contient pas de bonus, mais nous avons quatre épisodes de la série (soit un total de 104 pages) et une édition très soignée au niveau de la couverture et de l’impression. La traduction, signé Edmond Tourriol (Walking dead) est de plus très bonne.

Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il s’agit d’un album totalement indispensable, mais j’ai passé un très bon moment en le lisant et je suis curieux de lire la suite, ce qui est plutôt bon signe… 😉