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Le lundi c’est librairie ! #302

Le lundi c'est librairie !


Le lundi c’est librairie ! vous propose aujourd’hui la chronique d’un album édité par FG Prod.

Au programme : Centaur Chronicles t1.

Centaur Chronicles tome 1
Centaur Chronicles t1 - Mars 2016

FG Productions

96 pages – 19.90€
Septembre 2016 – Cartonné

Jean-Michel Ferragatti / Collectif
Marti / Collectif

Après plusieurs années de retraite forcée, les principaux sur-puissants du monde vont une nouvelle fois devoir unir leurs forces afin de découvrir qui a tué Jarl Gem-35, The Magician from Mars.

Centaur Chronicles n’est pas une BD comme les autres. En effet, il s’agit à la fois d’une histoire originale et d’un hommage à toute un ensemble de héros du golden age, tombés dans le domaine public après la disparition de leur éditeur.

Jean-Michel Ferragatti est le maître d’oeuvre de ce projet, dont le premier tome est sorti l’année dernière après une campagne de financement participatif (je vous invite à lire ou relire l’interview accordée par l’auteur l’an passé). Grand connaisseur de cet univers, il nous livre une histoire qui répond à une question en apparence simple : mais que sont devenus ces personnages et pourquoi ont-il disparu ?

C’est une véritable mise en abîme qui nous est proposée dans ces pages, car l’auteur évoque non seulement l’univers imaginaire des personnages mais également ce qui se passait dans le monde réel avec la diabolisation des comics. On retrouve d’ailleurs le fameux Frederic Wertham dans cet album, toujours fort affairé à déclarer à qui veut l’entendre que les comics sont nocifs pour la population (on peut d’ailleurs penser que vu le succès des personnages de comics auprès du grand public le monsieur doit tellement se retourner dans sa tombe qu’il bat n’importe quelle éolienne Bretonne de vitesse…).

La structure de cet album n’est pas véritablement linéaire : en fait entre chaque partie contemporaine nous avons droit à un récit d’époque (donc signé par des grands noms de la BD Américaine comme Bill Everett ou Al Plastino), et à chaque fois le récit d’époque est centré sur le personnage dont il est question dans la partie précédente. Cette approche est bien pensée, permettant au lecteur de découvrir tout un univers depuis sa période historique.

L’histoire est en tout cas très intéressante, et se démarque d’autres projets tels que Project Superpowers par sa cohérence et sa structure ordonnée (Project Superpowers était en effet particulièrement bordélique et difficile à suivre). On se retrouve dès le début entraîné dans les aventures de ces héros que l’histoire a oublié, et c’est avec plaisir qu’on suit leurs pas page après page. Ce premier tome se termine en tout cas sur un cliffhanger qui donne une furieuse envie de lire la suite, afin d’avoir des réponses à nos questions !

Du côté du graphisme, il convient de s’intéresser aux deux parties du livre. La partie contemporaine, signée Marti, est très joliment réalisée. Le talent de l’artiste, qui est encore plus en forme que sur le déjà très réussi Hoplitéa, rend parfaitement hommage aux personnages du golden age qui tiennent la vedette de cette histoire.

Les parties « vintage » (les récits d’époque donc) sont quant à eux réalisés dans un style certes rétro mais cela reste tout à fait joliment dessiné. Bien entendu, il serait futile de comparer les techniques et styles du golden age à ceux de l’époque contemporaine tant il y a eu une évolution entre ces deux périodes de la bande dessinée, mais en tout cas cela reste un témoignage de tout un pan de l’histoire de la BD Américaine. A noter que ces récits ont été restaurés par Reed Man, qui a effectué un travail tout à fait remarquable.

Tout au long de cet album nous pouvons retrouver un rédactionnel très soigné, qui permet non seulement de se remettre dans le contexte de l’époque mais également d’apprendre beaucoup de choses fort intéressantes sur les créateurs des personnages. Cela confère à ce premier tome un aspect documentaire tout à fait intéressant en plus de nous offrir des histoires qui ne le sont pas moins.

Un excellent album, et une jolie déclaration d’amour aux héros du golden age.




C’est tout pour aujourd’hui !

mdata

Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

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