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Batman en pixels…

Batman

Avec le fabuleux jeu vidéo Batman : Arkham Asylum, les joueurs ont pu découvrir ou redécouvrir le héros à l’emblème de chauve-souris sur micro et console.

Alors que sa suite, Arkham City, va sortir dans le courant de la semaine à venir, je vous propose de remonter le temps et de nous intéresser à deux jeux consacrés à Batman qui sont sortis il y a fort longtemps…

A une époque fort lointaine où les PC affichaient 4 couleurs et faisaient bip, il y avait des ordinateurs qui proposaient des jeux qui peuvent certes paraître désuets pour les jeunes générations (pas de 3D texturée et un seul bouton sur le joystick !) mais qui faisaient le bonheur de toute une génération de joueurs.Retournons donc à la fin des années 80, époque où l’Amiga et l’Atari ST régnaient sur le paysage vidéoludique tandis que les consoles de jeux montaient en puissance.

La société Ocean était à l’époque un poids lourd du monde du jeu vidéo. Ses différents studios (que l’on appelait plutôt groupes à l’époque) lui permettaient d’assurer un grand nombre d’adaptations de films et de jeux vidéo venant de salles d’arcade. C’est  à Ocean que l’on doit les adaptations des Incorruptibles, Double détente, Terminator 2…mais aussi Toki, Dragon Ninja…

Il se trouve que la société Ocean a par deux fois proposé un jeu basé sur Batman : une première fois sur le personnage lui-même sans adapter une histoire existante, et une seconde sur le film de Tim Burton en pleine Batmania.

Batman : the Caped crusader (1988)

Batman the caped crusader

Batman the caped crusader

 

Batman : The Caped crusader est un jeu développé par le studio Special FX (Les Incorruptibles, Double détente). Il s’agit d’un jeu d’action/réflexion basé sur l’univers de Batman au sens large. On retrouve donc Batman (avec son costume 70s), le Pingouin, le Joker, des hommes de main en costume rayé, des clowns…Robin a été enlevé, les deux ennemis de Batman menacent la ville, et l’homme au costume de chauve-souris doit donc arranger tout ça.

Batman the caped crusader

Le jeu est divisé en deux sous-jeu, qu’il faut terminer séparément (il n’y a pas d’obligation ni d’ordre imposé, les deux parties sont indépendantes). Dans les deux parties, le rendu est identique : le graphisme est en effet bâti comme un comic book, les changements d’écran se traduisant visuellement par l’apparition de vignettes plus ou moins grandes où les personnages évoluent. Quand une nouvelle vignette apparait, les anciennes restent dessous mais grisées. Un petit titre permet en outre de décrire la vignette, ou d’avoir un indice sur les actions à accomplir.

Batman the caped crusader

Batman the caped crusader

Comme je le disais plus haut, il s’agit d’un jeu d’action/réflexion. Batman se dirige au joystick de façon tout à fait classique, et doit affronter des ennemis qui lui tirent dessus : on peut les esquiver ou les neutraliser (sans les tuer bien sûr), en économisant au maximum son énergie qui baisse régulièrement (matérialisée par la transformation du visage de Batman en crâne sur un écran spécial). Il y a d’ailleurs des objets qui permettent de retrouver de l’énergie, soit partiellement (des bonbons qu’on obtient en tapant des adversaires) soit complètement (des objets qui trainent et que l’on apprend à reconnaître).

Batman the caped crusader

Batman the caped crusader

Concernant la partie réflexion, elle consiste (tout en survivant aux assauts des ennemis qui rôdent) à ramasser des objets et à les utiliser au bon endroit pour progresser. Un pourcentage (présent sur l’écran où se trouvent l’énergie de Batman et l’inventaire) grimpe à chaque fois qu’un objet est utilisé à bon escient (par exemple utiliser la clef à molette pour réparer l’ordinateur de la Batcave), et certaines parties du jeu ne se débloquent qu’une fois certaines actions accomplies. Si certaines actions sont plutôt farfelues (jouer de la trompette ?) et ne servent qu’à grappiller des points, les autres doivent s’accomplir dans un ordre plus ou moins figé, rendant le jeu assez linéaire (même si le fait de devoir fouiller un peu partout pour progresser cache un peu cette impression).

Batman the caped crusader

Le jeu est plaisant à jouer, même s’il est préférable de couper la musique qui peut devenir agaçante à force de tourner en boucle. Il est par contre plutôt difficile, vu qu’il n’y a pas de sauvegarde, et j’ai eu beaucoup de mal à l’époque à en venir à bout.

Batman the caped crusader

Pour conclure sur ce jeu, voici une petite vidéo qui montre le début du jeu sur la partie Pingouin (dont sont tirées les illustrations).

Batman : the movie (1989)

Batman the movie

Batman the movie

Le film de Tim Burton a fait l’effet d’une bombe à la fin des années 80 : on y découvrait une vision de Batman totalement à contre-courant de l’image véhiculée par la série, et le marketing intensif tout autour du film (jouets, comics, musique…) a créé un engouement sans précédent pour un film de super héros (même Superman n’a pas eu droit à une folie comparable à celle qui a régné pendant la Batmania). Et comme les films à succès de l’époque, il a eu droit à son adaptation en jeu vidéo par Ocean.

Ce jeu est beaucoup plus classique dans sa conception que Batman : the Caped crusader. On retrouve ici en effet le modèle générique utilisé pour toutes les adaptations de film : chaque « moment fort » du film est matérialisé par un niveau, le petit plus étant que même s’il s’agissait de jeux d’arcade les genres différaient suivant le niveau (comme pour Les incorruptibles d’ailleurs). La seule constante des différents niveau est le bas de l’écran de jeu, où les vies et l’énergie sont affichées sur une réplique de la ceinture de Batman (chaque perte d’énergie transforme un peu plus le visage de Batman en visage du Joker).

Pour le premier niveau, il s’agit d’un jeu de plate-formes où Batman doit parcourir l’usine pour retrouver Jack Napier. C’est très classique, Batman monte aux échelles ou utilise son grapin pour progresser, et neutralise les hommes de main à coups de batarang. Il faut aussi éviter les fuites de produits toxiques qui font baisser l’énergie. Ce n’est pas trivial, mais il n’y a pas besoin d’avoir des réflexes de cyborg sous amphétamines pour venir à bout du niveau. Et pour conclure, un coup de batarang et Jack Napier boit la tasse…

Batman the movie

Le second niveau est celui qui a fait la renommée du jeu à l’époque : il s’agit d’un niveau où on pilote la Batmobile à travers Gotham, dans une vue 3D (fausse 3D hein, ce sont des sprites). Il faut parcourir la distance affichée, et ne pas se faire prendre à un barrage (sinon on perd une vie) ou perdre de l’énergie en heurtant les voitures adverses. Pour tourner, le jeu utilise un élément fun du film, à savoir le grappin lancé sur un réverbère avant le virage. A chaque fois qu’une flèche indique la gauche ou la droite, il faut lancer le grappin du bon côté et au bout de 3 loupés c’est le barrage de police. Ce niveau est très avancé techniquement avec un scrolling hyper fluide et une musique très réussie.

Batman the movie

Histoire de se reposer un peu, un petit jeu de réflexion. Faisant écho à l’analyse du Smilex dans le film, un petit jeu de mastermind permet d’essayer de deviner la composition du produit. La composition est aléatoire à chaque partie, mais c’est assez simple et cela remplit plus un office de diversité et de détente après un niveau physiquement éprouvant.

Batman the movie

Et maintenant retour à la 3D. Encore la Batmobile ? Non, encore mieux : le Batwing ! Comme dans le film, Batman doit arriver à la Cathédrale de Gotham en coupant les câbles des ballons. On dirige donc le Batwing avec une liberté de mouvements quasi totale (haut, bas, droite, gauche, contrôle de la vitesse mais chemin imposé) sur la longue route vers la Cathédrale. C’est un coup à prendre pour se positionner à la bonne hauteur pour sectionner les câbles, après ça vient tout seul. Il faut juste faire attention à ne pas heurter d’obstacles ou les ballons sous peine de perdre de l’énergie. Ce niveau est tout aussi bien fait que celui de la Batmobile, mais il est beaucoup plus dur.

Batman the movie

Pour terminer le jeu, un nouveau niveau de plate-formes dans la Cathédrale. Le fonctionnement est très similaire à celui du premier niveau, si ce n’est qu’il faut cette fois trouver le Joker (comme dans le film) pour lui faire passer l’envie de recommencer ses blagues. Ce niveau est plutôt difficile, et détonne un peu par rapport aux fantastiques niveaux de la Batmobile et du Batwing.

Batman the movie

Alors qu’on peut trouver des tonnes d’adaptations ratées qui se content de surfer sur la licence, ce jeu est vraiment très réussi et a laissé de très bons souvenirs aux joueurs qui y ont joué.

Pour conclure cette présentation de Batman : The movie, voici une petite vidéo qui montre les différents niveaux.

 

Et voilà, la fenêtre sur le passé se referme, il est temps de retourner au présent. Même si j’ai beaucoup de plaisir à jouer à des jeux récents, ces jeux du temps jadis gardent une place particulière dans mon cœur et grâce à la magie des émulateurs il m’arrive parfois d’y jouer de nouveau (et mes enfants aiment bien regarder leur papa jouer avec ses « vieux jeux »). En tout cas à l’époque je n’aurais jamais pu imaginer le bond technologique qui a permis de donner vie bien des années plus tard à Arkham Asylum ! (même si ce dernier ne permet pas de conduire la Batmobile :p)

Maintenant il est temps de compter les jours, Arkham City sort bientôt… 😉




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Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

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