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Spider-Man Universe 4

Critiques kiosque


Chronique de Spider-Man Universe 4, édité par Panini Comics.

Spider-Man Universe 4
Spider-Man Universe 4 - Décembre 2016

Panini Comics

112 pages – 5.50€

Décembre 2016 – Trimestriel

SPIDEY
Robbie Thompson (Venom Spaceknight) et Nick Bradshaw (Wolverine & The X-Men) s’associent pour nous raconter une version revisitée très actuelle des toutes premières aventures de Spider-Man avec aussi Gwen Stacy, Flash Thompson, Harry Osborn et… le Docteur Octopus !
(Contient les épisodes US Spidey (2016) 1-5)



Dans ce numéro de la revue, Robbie Thompson nous invite à nous pencher sur les premiers exploits de Spider-Man. Le personnage est ici à ses débuts, donc nous n’avons pas droit aux origines une nouvelle fois mais cependant il y a une page récapitulative au début de chaque épisode pour les quelques rares lecteurs qui ne sauraient pas comment Spider-Man est devenu un super héros. Et d’ailleurs le tisseur s’appelle plutôt Spidey que Spider-Man dans ces épisodes, ce qui donne le nom de la série.

Le concept est donc ici de revisiter le passé de Spider-Man (enfin de Spidey donc), en gardant les fondamentaux du personnage : le geek timide qui est un super héros en secret (avec toujours un sens de l’humour que nous qualifierons poliment de perfectible) et vit avec sa tante, son oncle assassiné, l’araignée radioactive… Les différents personnages conservent pour la plupart leurs caractéristiques habituelles, qu’il s’agisse de l’entourage de Peter ou de ses ennemis. En un sens on pourrait se dire que Marvel nous rejoue la carte Ultimate Spider-Man, mais en fait non. En effet, la portée de la version Ultimate de Spider-Man était bien plus ambitieuse : il s’agissait en effet de redéfinir tout un univers de zéro, et donc chaque personnage devait être introduit et évoluer dans ce nouvel univers. Ce n’est pas du tout le but de Robbie Thompson ici : certes il n’y a aucune préoccupation de continuité avec l’univers Marvel classique (d’ailleurs il est précisé en édito qu’il ne s’agit pas du Spider-Man de cet univers) mais on part en effet de fondamentaux établis pour Spider-Man / Spidey et son entourage comme base pour proposer des histoires inédites. Et du coup, l’auteur peut à la fois se dispenser de tout reconstruire (à la Ultimate Spider-Man) mais a suffisamment de marge de manœuvre pour modifier des petites choses ici et là, la plus voyante étant la présence de Gwen dans cette période de la vie de Peter.

En tout cas, cette relecture plus « actuelle » du personnage marche plutôt bien. Les histoires sont agréables à lire et très accessibles, et on ne s’ennuie pas du tout en suivant ces aventures du jeune Peter. En outre, l’auteur a opté pour une série dont la logique est vraiment feuilletonesque (un épisode = une histoire), ce qui est franchement agréable à notre époque où la majorité des séries est calibrée pour les parutions en TPB avec des logiques d’arcs narratifs. Les dialogues sont également bien ficelés, et même si nous n’avons pas forcément ici le niveau d’un Ultimate Spider-Man (qui pendant un temps avait même réussi à être meilleur que le Spider-Man classique) nous avons droit à une succession d’épisodes sympathiques qui mettent en scène un personnage qui ne l’est pas moins. Et cerise sur le gâteau, ce numéro peut tout à fait être proposé à de jeunes lecteurs qui veulent découvrir Spider-Man sur papier.

En ce qui concerne le graphisme, il est signé Nick Bradshaw et Andre Lima Ajaujo et il est très soigné. Les artistes suivent la même logique que Robbie Thompson en revisitant l’apparence de certains personnages (notamment les Osborn) mais globalement on retrouve nos petits. Leurs styles sont en tout cas tout à fait adaptés pour illustrer le récit de l’auteur, et le résultat est vraiment très fluide.

Un bon numéro, avec une version de Spider-Man sympa à lire.

 

mdata

Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

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