Watchtower Comics

Les comics et leur univers,
avec vous depuis 2006

Vous n'êtes pas connecté(e)
sur le site.

Se connecter

Vous n'avez pas de compte ? Inscrivez-vous, c'est rapide et gratuit !

Newsletter

Tipee
Soutenez-nous sur Tipeee

Derniers films

The Marvels
Guardians of the Galaxy
Ant-Man & la Guêpe - Quantumania
Black Panther Wakanda Forever
Thor love and thunder
Dr Strange in the multiverse of madness

Catégories

Le lundi c’est librairie ! #251

Le lundi c'est librairie !


Double dose de Le lundi c’est librairie ! aujourd’hui ! Après l’édition spéciale Docteur Strange ce matin, voici la chronique de cinq albums, dont deux en avant-première.

Au programme : The Authority – Les années Stormwatch t1, Letter 44 t4, The wicked + the divine t1, Walking dead t26 et Ninjak t1.

The Authority : Les années Stormwatch tome 1
The Authority : Les années Stormwatch t1 - Octobre 2016

Urban Comics
Collection DC Essentiels

296 pages – 22.5€
Octobre 2016 – Cartonné

Warren Ellis
Tom Raney

Avant Authority, existait Stormwatch, une équipe d’intervention surhumaine chargée d’exécuter les ordres des Nations Unies. Mais leur commanditaire semble avoir son propre agenda et l’arrivée de nouveaux membres tels Jack Hawksmoore et Jenny Sparks va attiser les tensions au sein de l’équipe.
( contient Stormwatch #37-47 )



Dans les années 90, la série Stormwatch éditée par Wildstorm a connu un grand bouleversement avec l’arrivée au scénario de Warren Ellis qui l’a remaniée en profondeur. C’est avec ce nouveau départ que commence cet ouvrage (deux sont prévus), mais même sans avoir lu ce qu’il se passe avant il n’y a aucun souci pour raccrocher les wagons car tout est très accessible. On sent en tout cas dans cette série les prémisses du futur Authority (d’ailleurs certains de ses membres font leur première apparition dans ces pages), voire même de Global frequency pour le côté « sélection des membres pour une mission ». En tout cas, ce nouveau départ est un véritable électrochoc pour la série qui s’embarque immédiatement vers des sommets en termes de qualité. Dialogues percutants, personnages à la caractérisation soignée, concepts ambitieux et parfaitement maîtrisés… autant de qualités qui montrent tout le talent d’un Warren Ellis très inspiré. Les différents récits qui composent ce premier volume sont passionnants, avec des rebondissements en cascade et une bonne dose d’action mais également des thématiques qui vont plus loin que de la simple baston d’êtres à super pouvoirs. Warren Ellis ne va certes pas encore aussi loin que dans Authority (où la violence bourrine omniprésente aurait donné des vertiges au héros plus classiques), mais en tout cas il dépoussière parfaitement le genre super héroïque avec son cadre d’équipes spécialisées (Stormwatch Prime gère les méta humains, Stormwatch Black se charge des opérations clandestines et Stormwatch Red est là pour la destruction et la dissuasion) dirigées par la main de fer du Weatherman, le fameux Henry Bendix qui est de plus en plus inquiétant au fil des épisodes. On peut aussi apprécier le fait que les histoires en elle-mêmes sont toutes assez courtes, ce qui contraste avec les arcs en beaucoup d’épisodes qui sont la norme désormais. En tout cas même si j’avais lu ces épisodes en kiosque il y a plusieurs années, j’ai toujours autant apprécié ma lecture et cette édition leur sied fort bien.

Du côté du dessin, c’est principalement Tom Raney qui officie et le résultat est tout vraiment très bon. Les planches sont très joliment réalisées, et cette édition les fait en plus particulièrement bien ressortir par rapport à la version kiosque. Quand aux autres artistes, leur travail est tout aussi bon. A noter en tout cas que visuellement il y a des passages bien gore !

Côté bonus, nous avons droit à une introduction qui plante le décor et une galerie de couvertures.

Un excellent album, dont le contenu n’a pas pris une ride et est toujours aussi passionnant.

 




Letter 44 tome 4
Letter 44 t4 - Octobre 2016

Glénat Comics
Collection Comics

160 pages – 16.95€
Octobre 2016 – Cartonné

Charles Soule
Alberto Jimenez Albuquerque

Série en cours
Un rendez-vous imprévu…
Le Major Gabriel Drum est arrivé sur Terre, émergeant de l’astéroïde où il avait été laissé un an auparavant. Il a l’air quelque peu… différent. Bien déterminé à parler avec le président, il ne laissera personne entraver son chemin, et il semble que Blade n’ait d’autre choix que d’écouter ce qu’il a à lui dire. Pendant ce temps, l’équipage du Clarke, qui ne sait pas que Drum est en vie, doit subir les conséquences pour s’être opposé aux souhaits des Constructeurs. Gomez n’étant plus là, personne n’est à l’abri de la colère des aliens…



Le moins qu’on puisse dire, c’est que Letter 44 n’est pas une série où l’on s’ennuie, et ce quatrième album ne fait pas exception. Charles Soule nous montre encore une fois l’étendue de son talent avec un album époustouflant où les rebondissements sont nombreux. C’est simple, à chaque fois que l’on pense avoir compris où l’auteur veut en venir et anticiper ce qui va se produire, il se passe quelque chose qui change la donne. Cet album, qui se passe à plusieurs niveaux (sur Terre et dans l’espace), permet également d’en savoir un peu plus sur le passé de l’équipage au travers de flashbacks savamment dosés . Tout ceci est en tout cas passionnant, le concept est parfaitement exploité et l’histoire est même de plus en plus intéressante à mesure qu’elle avance. L’avancée en parallèle de l’histoire du côté des extra-terrestre et de celui des hommes d’état sur Terre permet au lecteur de saisir tous les tenants et aboutissants du récit, et donc d’assister aux événements dans leur globalité. En tout cas, je me demande vraiment comment tout ceci va finir, vu que la tension monte de tome en tome !

Du côté du dessin, c’est Alberto Jimenez Albuquerque qui tient les crayons et le résultat est très bon. Le style de l’artiste semble s’affirmer d’épisode en épisode, ce qui se voit notamment au niveau des visages qui sont nettement plus réussis que dans les premiers épisodes. Et concernant les passages dans l’espace, ils sont vraiment très joliment réalisés et offrent un dépaysement total par rapport à ce qui se produit sur Terre.

Côté bonus, nous avons droit à un carnet de croquis plutôt sympa à regarder.

Un excellent tome, et une série qui devient de plus en plus passionnante.

 




The wicked + the divine tome 1
The wicked + the divine t1 - Octobre 2016

Glénat Comics
Collection Comics

176 pages – 17.50€
Octobre 2016 – Cartonné

Kieron Gillen
Jamie McKelvie

Série en cours
Ce n’est pas parce que vous êtes immortel que vous vivrez pour toujours…
Tous les quatre-vingt-dix ans ou presque, douze dieux se réincarnent dans le corps de jeunes adultes. Ils sont charismatiques et brillants. Ils se tiennent devant des foules immenses, qu’ils emmènent dans l’extase à travers des langues inconnues. La rumeur veut qu’ils soient capables de miracles. Ils sauvent des vies, que ce soit métaphorique ou concret. Ils sont aimés. Ils sont détestés. Dans moins de deux ans, ils seront tous morts…



Dans ce premier album, Kieron Gillen plante le décor de la série et introduit son univers… et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne donne pas dans la facilité ou le rabâché. Le concept des divinités se réincarnant pour une durée limitée est en effet très original et particulièrement bien exploité, et c’est l’occasion pour l’auteur de jouer avec la thématique de la célébrité. Le choix des modèles pour le physique des réceptacles des divinités de nos jours n’est en effet pas innocent, ce sont des personnalités du monde de la musique dont la renommée est telle que leurs fans sont littéralement en transe à chacun de leurs faits et gestes… ce qui n’est pas si différent de l’adulation des foules pour les divinités en des temps plus anciens. De plus, Laura – le personnage central de l’histoire – permet de voir ce qui se passe au niveau des « adorateurs » (le mot est un peu fort mais avec les guillemets vous saisissez où je veux en venir), ce qui permet au lecteur de découvrir cet univers en même temps qu’elle. En tout cas, on ne s’ennuie pas une seconde lors de la lecture de ce premier tome, avec des surprises promptes à faire sursauter le lecteur qui le plus souvent ne s’y attend pas du tout. Je me demande en tout cas jusqu’où tout ceci va nous mener, car vu la richesse du concept il y a de quoi nous réserver de bons moments de lecture dans la suite de la série, après un premier tome décidément très réussi et dont il est difficile de décrocher une fois qu’on en a commencé la lecture.

Sur le plan du graphisme, nous avons droit à de magnifiques planches signées Jamie McKelvie. Non seulement les dessins sont très jolis (et on reconnait bien les personnalités qui servent de modèles aux personnages), mais en plus la colorisation est superbe ce qui donne de bien jolies planches.

Du côté des bonus, outre une interview fort intéressante de Kieron Gillen nous avons droit à une galerie de couvertures et divers contenus promotionnels.

Un excellent album, qui donne envie d’en lire davantage.




Walking dead tome 26
Walking dead t26 - Octobre 2016

Delcourt Comics
Collection Contrebande

152 pages – 14.95€
Octobre 2016 – Souple

Robert Kirkman
Charlie Adlard / Stefano Gaudiano

Les Chuchoteurs ont pensé semer la terreur. Ils ne vont récolter que la vengeance de la communauté emmenée par Rick, Michonne et les autres. Alors qu’ils pensaient avoir retrouvé une forme de normalité dans ce monde devenu fou depuis l’apocalypse zombie, l’existence et les humains rescapés font à nouveau basculer leur vie dans un maelstrom de violence et de sang.


Dans ce vint-sixième tome, Robert Kirkman joue une nouvelle fois avec le lecteur en ne lui donnant pas ce qu’il attend. En effet, vu le contenu des deux tomes précédents, on pouvait s’attendre à certaines choses (en se basant sur les arcs précédents) et au final… l’auteur part dans une autre direction. Ce tome est en tout cas riche en rebondissements, certains étant un peu prévisibles et d’autres pas du tout. C’est également l’occasion pour un personnage qui était un peu en retrait (mais toujours présent) de refaire parler de lui, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il ne fait pas les choses à moitié (ce qui s’applique à la fois à l’auteur et au personnage, et même au traducteur – Edmond Tourriol – toujours très inspiré). Cet album est passionnant, et on se demande ce que l’auteur a derrière la tête car vu les rebondissements de ces épisodes on se dit que tout est vraiment possible. L’évolution des personnages est toujours au coeur de l’histoire, ce qui est appréciable car il aurait été dommage (et totalement improbable) que tout ce qu’ils ont vécu ne les fasse pas changer au fil du temps. En tout cas, vu comment se termine ce tome je suis vraiment très curieux de voir ce qui nous attend pour le prochain. On constatera que malgré une petite baisse de forme il y a quelques albums de cela Robert Kirkman arrive toujours à nous surprendre et à nous donner envie de lire la suite de son histoire, et j’espère que cela sera le cas encore longtemps car c’est très appréciable.

La partie graphique est quant à elle toujours signée Charlie Adlard, assisté de Stefano Gaudiano et est toujours très soignée. Il n’y a franchement rien à redire car les planches sont vraiment superbement dessinées, et même si personnellement je ne raffole pas du noir et blanc je trouve que cela donne une ambiance très appréciable à la série (en plus ça atténue les passages gore).

Un excellent album, riche en surprises et dont je suis très impatient de lire la suite




Ninjak tome 1
Ninjak t1 - Septembre 2016

Bliss Comics
Collection Valiant

176 pages – 10€
Septembre 2016 – Cartonné

Matt Kindt
Clay Mann / Butch Guice / Juan José Ryp

Prix de lancement de 10 euros, puis 14.95 euros à partir du 01/01/2017
ON NE DEVIENT PAS ESPION EN UN JOUR.
À l’époque : découvrez Colin King, jeune recrue du MI-6 pendant sa première mission, alors qu’il apprend l’art de l’espionnage et noue une dangereuse relation avec sa premère superviseuse… Maintenant : Colin King est Ninjak, le plus grand espion de l’univers Valiant, un maître assassin expert en arts martiaux et en gadgets high-tech. Il est en mission pour traquer les Sept Ombres, une cabale secrète de maîtres shinobi qui semble avoir de mystérieux liens avec son passé et son apprentissage…
Matt Kindt (Divinity, The Valiant, Rai) s’associe à Clay Mann (X-Men : Legacy, Poison Ivy) et au légendaire Butch Guice (Bloodshot Reborn, Captain America…) pour une mission mêlant mysticisme et technologies de pointe dans ce premier volume des aventures en solo de Ninjak.
Contient Ninjak #1-5



J’avoue qu’au départ j’étais assez sceptique concernant cette série, car les ninja je trouve qu’en dehors des années 80 où c’était rigolo ça ne passe plus très bien de nos jours (et en plus son look est assez improbable avec ses cheveux qui dépassent du masque)… et bien j’avais sacrément tort, car ce premier tome est tout simplement épatant. Matt Kindt nous raconte les aventures d’un personnage intéressant, qui est beaucoup plus qu’un « simple » ninja. Alternant les passages de nos jours et les flashbacks, l’auteur nous livre ici une histoire tout à fait passionnante et bourrée d’action (mais sans en faire de trop heureusement), où l’on s’intéresse à un personnage complexe dont on a plaisir à suivre les aventures. L’univers de Ninjak est intéressant, et notamment l’un de ses adversaires est vraiment très bien trouvé avec des caractéristiques tout à fait originales. On ne voit absolument pas passer le temps en lisant ce premier album (qui en plus est proposé à un prix promotionnel pour son lancement), et j’ai également trouvé très bien pensées les pages introductives de chaque épisode qui non seulement nous montrent l’équipement de Ninjak mais aussi nous éclairent sur tel ou tel aspect de sa personnalité. Je suis donc particulièrement content d’avoir dépassé mon scepticisme initial pour donner sa chance à cet album qui m’a beaucoup plu, et il est clair que je poursuivrai la lecture de la série avec les prochains tomes à venir.

Côté dessin, nous avons droit à plusieurs artistes pour tenir les crayons dans ce tome et la qualité est au rendez-vous. Pourtant je ne raffole pas du tout du trait de Juan Jose Ryp (qui signe ici un épisode) mais force est de constater que ses planches et celles des autres artistes à l’oeuvre sont vraiment très soignées.

Côté bonus, nous avons droit à une galerie d’illustrations tout à fait intéressante à regarder.

Un excellent album, à l’histoire très bien construite.





C’est tout pour cette fois !

mdata

Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

2 pensées sur “Le lundi c’est librairie ! #251

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Ca peut vous intéresser... x