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Le lundi c’est librairie ! #5

Le lundi c'est librairie

Cette semaine, nous allons rester dans l’actualité avec trois sorties librairie de mercredi dernier. Mais comme Project Superpowers était en retard, le quatrième album de cette semaine sera un petit peu plus ancien (tout en restant quand même récent, du moins dans cette édition).

Je vous propose donc cette semaine de nous intéresser à Royal Space Force, DC Legacies t1, Avengers – Réunion et Star Trek – Leonard Mc Coy.

Royal Space ForceRoyal Space Force : Une  uchronie brillante et sévère.

Royal Space Force est un récit qui est connu des lecteurs de Semic Books sous le nom de Ministère de l’espace. Dans cette histoire, Warren Ellis imagine ce qu’aurait été le monde si l’Angleterre avait mis la main sur les savants Allemands qui ont été à l’origine de la conquête de l’espace par les Américains dans la « vraie » histoire. Du coup la face du monde s’en trouve radicalement changée…Tout en étant connu pour des récits au ton assez particuliers, Warren Ellis est un passionné de la conquête de l’espace, ce qui transparait dans certains de ses travaux plus orientés vers la science-fiction (comme Ocean). Ici, il nous raconte à la manière d’un récit historique ce que le monde serait devenu si l’Angleterre avait été la nation qui a conquis l’espace. Royal Space Force est construit autour de deux axes : le présent, où le Ministère de l’espace doit rendre des comptes, et le passé, où nous assistons à cette conquête de l’espace au travers de flashbacks. Pour peu qu’on s’intéresse un peu à la conquête de l’espace, cette histoire est vraiment passionnante. A partir d’un simple changement (le pays qui met la main sur les scientifiques Allemands), c’est un monde très différent qui est décrit ici. Et à travers tout ceci, l’auteur arrive à glisser une critique très sévère de son pays (Warren Ellis est en effet Anglais), notamment sur la toute dernière image qui est lourde de sens. Du côté du dessin, Chris Weston nous livre des planches superbes, aussi brillantes que le scénario qu’elles illustrent.  Un très bon album, mais qui de par sa thématique ne conviendra pas forcément à tout le monde.


DC Legacies 1DC Legacies t1 : Une relecture de l’histoire de l’univers DC très bien ficelée

Quand un univers partagé devient un tant soit peu ancien, il devient également complexe, et c’est le cas de l’univers DC qui remonte quand même à l’entre-deux guerres. Et même s’il n’est pas obligatoire de connaître à fond cet univers (d’ailleurs qui peut le prétendre ?), c’est toujours dommage de manquer des choses parce qu’on n’était pas là au début. DC Legacies fonctionne un peu comme Marvels chez Marvel : à travers la vie de personnages ordinaires, c’est toute l’histoire de DC qui est évoquées, ce qui permet de parcourir plusieurs décennies d’histoire. Cependant, comme Marvels, DC Legacies ne vise pas l’exhaustivité et il reviendra ensuite au lecteur d’approfondir sur tel ou tel point s’il le désire (il a cependant de bonnes bases avec cet album). Ce premier tome part donc des origines de l’univers DC (golden age), passe par le silver age et s’arrête à Crisis on infinite earths (la suite sera dans un second et dernier tome). Signé Lein Wein, cet album est particulièrement agréable à lire. Les personnages qui nous font vivre cette histoire sont attachants (d’ailleurs le narrateur, prénommé Paul, est le sosie de Paul Newman) et les pièces du gigantesque puzzle qu’est la continuité DC s’emboitent avec facilité pour former une fresque cohérente et homogène. Certes, l’auteur prend des libertés avec les « vrais » faits  qui ont eu lieu. Mais comme DC Legacies a pour vocation de tout remettre à plat dans l’univers unique de Crisis on infinite earths (donc pas de multivers à l’époque), on peut penser que les diverses entorses à la continuité historique tirent leur origine dans cette même vocation (et je dois avouer que je n’ai rien vu de choquant). On trouve également dans cet album les récits « back-ups », qui ne relèvent pas de l’histoire elle-même mais s’attardent sur tel ou tel personnage pour chaque époque (comme par exemple les Sept soldats de la victoire ou le Spectre), et ces petites histoires sont tout aussi agréables. Du côté du dessin, on retrouve Andy Kubert, George Perez, Jose Luis Garcia-Lopez et Scott Kollins, qui nous livrent des planches fort réussies qui contribuent à rendre cette lecture particulièrement agréable. J’avais acheté cet album un peu sur un coup de tête (je redoutais après coup une redite genre X-Men Origins) et finalement je me suis éclaté avec cette lecture. Un album recommandé pour faire plus ample connaissance avec l’histoire de DC.


Avengers ReunionAvengers – Réunion : Un récit sympathique mais pas indispensable

Quand la fièvre de Siege s’est apaisée, il restait une chose plutôt importante à régler, héritée de Civil War et de tout ce qui en a découlé : les trois poids lourds des Vengeurs (Captain America, Iron Man et Thor) se faisaient la tête. Dans les séries régulières, cela a été semble-t-il résolu avec une pirouette (peu convaincante), mais pour tout remettre à plat entre ses trois vedettes Marvel a décidé de mettre en chantier une mini-série : Réunion (Avengers Prime en VO). Le pitch est donc le suivant : Steve Rogers, Tony Stark et Thor se retrouvent embarqués dans une aventure épique où ils en profiteront pour faire le point sur leur amitié. En refermant cet album, que j’attendais de pied ferme, je me suis dit que seule la moitié du contrat était respectée, à savoir l’aventure épique. Nos trois héros se retrouvent en effet dans un royaume où il vont vivre une aventure spectaculaire, brillamment illustrée par l’immense Alan Davis. Mais concernant la mise à plat de leur relation…bin là c’est loupé, Brian Michael Bendis traite ça par dessus la jambe (comme les 3/4 de son travail sur les séries Avengers) et du coup ce qui était l’objectif majeur de la mini-série n’est qu’un simple détail résolu en deux temps trois mouvements. Il y a également d’autres trucs qui m’ont fait tiquer, comme la façon de Bendis de caractériser Stark (tête à claques arrogante et spécialiste en vannes foireuses), certaines entorses avec la continuité (ça sert à quoi que Fraction nous embête pendant des mois avec le répulseur dans la poitrine de Stark s’il disparait dès qu’on change de série ?), des couacs vis-à-vis de l’histoire actuelle de Thor ou des agissements de Steve Rogers contraires à ce qu’on connait de lui (je ne peux pas donner de détails sans trop en révéler). Ce sont ces choses, et l’échec à traiter correctement ce qui devait être l’objectif premier de la mini-série, qui font que j’ai été déçu de ma lecture et que cet album est « juste » sympa. On passe néanmoins un bon moment, avec des bastons spectaculaires et de l’aventure en veux-tu en voilà, et surtout grâce aux planches magnifiques d’Alan Davis (à noter d’ailleurs un effet d’ombres très réussi sur une case qui donne l’illusion que Steve Rogers porte son costume de Captain America). C’est donc un album sympa, loin d’être indispensable mais qui aurait pu l’être s’il avait été écrit par un autre que Bendis.


Star Trek Leonard Mc CoyStar Trek – Leonard Mc Coy : Un album très plaisant pour les amateurs de la série classique de Star Trek.

Grand fan de John Byrne et de Star Trek, j’avoue avoir acheté cet album par fanboyisme après avoir tenté d’être raisonnable (au moins cinq minutes). Et finalement je peux dire que je ne regrette absolument pas mon achat. On y trouve en effet plusieurs histoires centrées sur le Dr Mc Coy, dans une période se situant après l’arrêt de la série originale (STOS) et le premier film sur Star Trek (donc Mc Coy est barbu et hirsute comme au début du film). L’irascible docteur est le personnage central de ces histoires qui se suivent, d’autres figures plus connues (comme le Capitaine Kirk) faisant des apparitions plus ou moins secondaires. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Byrne connait bien son sujet et semble apprécier cet univers qu’il dépeint parfaitement. A part un petit couac ou deux qui ne rendront malades que les trekkies intégristes qui connaissent l’univers de Star Trek par coeur, on retrouve en effet parfaitement ses marques pour peu qu’on connaisse un peu les bases de cet univers. Cela reste en effet assez lisible pour les néophytes, comme un simple récit de science fiction, mais il est clair que cet album a été pensé par un trekkie pour les trekkies (d’ailleurs il y a un passage d’un épisode que je n’avais pas parfaitement saisi car je ne connaissais pas les personnages en question mais ma fidèle encyclopédie Star Trek m’a vite tiré d’affaire). Les différents récits sont en tout cas passionnants, tout à fait dans l’esprit de la série (et le dernier est particulièrement touchant). Quant au dessin, il est vraiment très bon, cela fait très plaisir de retrouver un Byrne en super forme. Une lecture que je recommande vivement aux amateurs de la série originale de Star Trek, qui vont se régaler.


Et voilà, c’est tout pour cette semaine. La prochaine fois, nous allons repartir dans des albums un peu plus anciens, pendant que ma carte bleue se repose un petit peu… 🙂

mdata

Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

12 pensées sur “Le lundi c’est librairie ! #5

  1. Ben merci pour ces quelques critiques. Finalement, je me tatais pour Avengers : Reunion, refroidi par Bendis au scénario, du coup, je vais me raviser et pas le prendre. Tant pis pour Davis… 🙁

    Du coup, je risque de prendre le Star Trek. Mais je ne te pensais pas si fan de TOS…

  2. Je me suis procuré le Avengers Reunion, et je partage ton opinion sur l’album. De ce que je vois pour l’instant de Bendis, c’est qu’il a toujours besoin d’un sidekick débile pour faire des vannes. Dans les vengeurs, c’est Spiderman, là c’est Stark.
    Pour la résolution des enjeux, c’est dommage en effet, pourtant ça partait bien, parce que l’engueulade Stark/Rogers est bien écrite. Je ne veux pas faire mon rabat-joie, mais je crois que l’album est symptomatique de tout l’univers Marvel. ça ne sert à rien de trop se fouler sur la psychologie des persos, puisque de toute façon ils se rabibocheront/sépareront à la prochaine occasion, et rien de tel qu’une bonne baston pour mettre tout le monde d’accord.ça fait quoi… cinquante ans que c’est comme ça non ? Civil War était quand même un crossover qui imposait une sacrée rupture dans le monde des super-héros, et 5/6 ans plus tard, on s’en fout, c’est déjà oublié. Le jour où Marvel prendra conscience qu’il faudra sérieusement épurer son monde de superhéros (à croire que c’est devenu la population majoritaire sur terre), mais bon c’est pas demain la veille que ça va arriver.

  3. Je suis d’accord avec toi sur un point, c’est que la gestion des events est catastrophique, et décourageante, puisqu’un event chasse l’autre, on met en place des situations que l’event suivant balaiera d’un revers de main. En plus, on enquiquine les lecteurs à rappeler systématiquement quel que soit le titre qu’on est dans tel ou tel event. Les changements ne sont jamais que de façade, on le sait, mais ils sont devenus hélas la norme.

    Pourtant, j’avais beaucoup aimé des trucs comme Inferno, ou Acts of Vengeance, qui relevaient du même principe… Une même situation frappant la plupart des titres, se retrouvant un peu partout, montrant un lien entre les différents titres. *_* peut-être parce qu’à l’époque, les titres étaient au service de l’event (restant secondaire), pas l’inverse, ça ne prenait jamais le pas sur la trame principale dans les séries tie-in ? L’event ne devenait pas « au service des séries », mais était un élément factuel ?

  4. @KNIGHT (1) : Je suis beaucoup plus attiré par STNG (qui reste ma série Star Trek préférée) mais j’aime bien TOS aussi 🙂

    @pacclerouge : Je pense que Bendis a montré ses limites en tant que scénariste des séries Vengeurs. Autant il peut être très bon sur des sujets plus urbains comme Daredevil ou USM, là il tourne en rond. Et côté events, Civil War aurait dû rester plus ancré, comme une maturité de l’univers en confrontant les héros aux conséquences de leurs actes.

    @KNIGHT (2) : Je pense que la logique des events est différente de ce qu’on a connu par le passé, ne serait-ce que parce que maintenant tout est axé pour un event chaque année sans essayer de faire durer le status quo. Et c’est bien dommage…

  5. Je pense que nous sommes d’accord au sujet des events. Autant à l’époque, j’entends les années 80 et 90, les events servaient à donner des idées de péripéties, un terreau de base sans être le coeur des histoires. Il se passait des choses dans le Marvelverse, on en était conscient à travers les différents titres, mais il n’y avait pas de volonté de bouleversser les choses en profondeur.

    Autant maintenant, on fait croire que si, on va bousculer les choses, mais c’est de la poudre aux yeux destinée à vendre de la mini-série, hélas. En plus, ça impose plutôt les histoires aux scénaristes, ça passe inutilement au premier plan…

  6. Je pense qu’on retourne joyeusement vers les années 90, où les crossovers étaient tellement nombreux qu’on a frôlé l’indigestion. Sauf que comme tu le soulignes, à l’époque il n’y avait pas cette prétention de vouloir tout casser qui est maintenant la règle de chaque event.

    Là en gros on a un event par an, par lequel « rien ne sera plus pareil », ensuite quelques mois pour vivoter avec ses retombées et hop on est repartis et on casse tout.

    Mais ce n’est pas général, par exemple Second Coming est une vraie réussite pour le moment, et en plus c’est un vrai crossover au lieu d’une mini+des tie ins.

    Je pense que de mauvaises décisions sont prises, et malheureusement ce n’est pas parti pour s’arranger 🙁

  7. Un truc qui a un peu rien à voir, mais vu qu’on avait échangé sur le crossover Ultimatum de Loeb, j’en ai parlé à un gars d’Album à Paris, et lui disait que Loeb n’avait pas été le seul à diriger le crossover, mais que Bendis et Millar avaient bien cadré ce qui devait être balayé par l’event.
    Son hypothèse sur Loeb, est que depuis la mort de son fils, il prend tout par-dessus la jambe, en la jouant un peu outrancier.

    Sinon je suis d’accord avec tout ce que avez écrit, même si je ne suis pas les séries X-Men, et que je n’ai pas la culture nécessaire pour juger de la production marvel des années 80 et 90.

  8. Ca je me doute bien que la trame générale a été validée par les architectes de l’univers Ultimate (donc Bendis et Millar comme tu le précises), mais cela ne change rien à l’exécution. C’est écrit avec les pieds, avec du mauvais goût gratuit.

    Après je pense aussi que la mort de son fils a dû jouer un rôle dans ce qu’il écrit désormais (il n’y a rien de pire que de perdre un enfant), mais il avait déjà écrit des trucs paqs terribles avant (Heroes reborn…).

  9. Du coup, on ne doit pas être les seuls à constater que ce que fait Loeb n’est plus vraiment bon… D’où vient le fait qu’on lui confie encore des projets, qu’il est surestimé comme ça ? Je veux bien qu’il ait encore des fans, mais quand même…

    Pour Second Coming, oui, c’est un cross-over à l’ancienne, apparemment, comme on en faisait dans les années 90 sur les séries X. C’est sûr que ça change des trucs bidons proposés précédemment comme Necrosha (tout ça pour faire revenir Doug Ramsey et Warlock !). Mais j’ai pas accroché au début. Matt Fraction a tué mon amour des X-Men, ce qui n’était pas une mince affaire. Bravo à lui…

  10. Concernant Loeb, j’avoue que je me pose souvent la question. Certes, on peut dire que tant qu’il fait vendre, il est en odeur de sainteté mais est-ce que cela suffit vraiment à expliquer son aura ? Parce que bon outre le bazar qu’il a semé chez les Ultimates, il a aussi écrit un Hulk avec les pieds (mais qui se vend, allez comprendre…), commis une série qui ferait passer un film des ZAZ pour un documentaire sur les monastères (Heroes), gâché une saison de Lost…Et il se retrouve encore promu, ce qui fait que les séries à venir me font assez peur…Ou alors il a un très bon réseau professionnel. Du coup je comprends l’aigreur de certains auteurs qui essaient de faire du bon boulot et se font recadrer sans cesse alors qu’on laisse ce tâcheron faire ce qu’il veut…

    Concernant les X-Men, c’est clair que Necrosha est une purge presque illisible (encore que même pas presque en fait). Mais même en ayant souffert avec les épisodes des dernières années Second Coming vaut le détour 🙂

  11. Pour Heroes, je me refais la saison 1 en ce moment, loin de tout le fatras médiatique de l’époque, ben je comprends toujours pas ce qui avait bluffé les « milieux autorisés », la presse soi-disant spécialisée à l’époque. Je sais bien, il fallait construire un nouveau hit pour vendre du papier, mais franchement… Dès la saison 1, c’était une série très banale, soapesque, où on créait un effet d’attente. En vue d’une fin… Des pouvoirs faciles à mettre en scène et bas de plafond, des situations d’une banalité affligeante, etc… Heureusement qu’il y avait le sympathique Hiro et les belles Hayden et Ali, ainsi que Tawny parce que sinon…
    Oui, Loeb a peut-être de sacrés contacts, ou alors on se repose sur ses acquis (ce qu’il a pu écrire de bien)…

    Pour Second Coming, fait chier, j’ai envie de retenter du coup…

  12. Encore je dirais que la première saison de Heroes se laissait gentiment regarder (sans non plus adhérer aux écrits parfois hystériques la considérant comme la série du siècle), mais le soufflé retombe rapidement. La saison 2 est biaisée de par sa durée (grève des scénaristes) mais dès la saison 3 on sombre dans le grand n’importe quoi et la saison 4 est une purge sans nom.

    Pour Loeb, je ne sais pas si ses acquis sont suffisants pour Marvel, la plupart de ses écrits majeurs venant de chez DC 😉

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