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Deus Ex Machina

Deus Ex Machina

La représentation de Deus Ex Machina, qui a été présenté sur le site cet été, a eu lieu le 15 septembre dernier. L’équipe de Watchtower Comics était présente lors de cette soirée, et peut donc vous livrer ses impressions.

Deux Ex Machina s’ouvre avec la vision d’un personnage sur scène, qui regarde la télévision. D’emblée on reconnait la patte de Stéphane Anière, qui mêle la scène à des images projetées sur un écran. Le reportage visualisé à la télévision, qui fait d’ailleurs très vrai, plante le décor de l’histoire de Deus Ex Machina.

 

Plusieurs tableaux vont ensuite se succéder, emmenant le spectateur dans un voyage à travers les époques. Nous découvrons donc une nouvelle vision de mythes bien connus, et le secret du mystérieux Paladion. Les différents tableaux exploitent différentes facettes du talent des interprètes : on y trouve en effet aussi bien des passages joués que de la danse ou des combats parfaitement chorégraphiés.

Deus Ex Machina

Mais la représentation ne se limite pas à la scène, qui est un carcan trop étroit pour l’imagination fertile de l’auteur : il se passe en effet des choses dans la salle et l’écran est également utilisé à de nombreuses reprises, que cela soit pour faire avancer l’histoire, projeter des décors ou simuler des communications entre les comédiens et des interlocuteurs censés être ailleurs.

Deus Ex Machina

 

Les dialogues de Deus Ex Machina sont quant à eux particulièrement travaillés, et permettent aux interprètes de montrer leur talent, que ce soit sur scène ou lors des séquences filmées. L’auteur livre ici une vision audacieuse des mythes antiques, mais très bien trouvée.

Deus Ex Machina

Deus Ex Machina

Impossible de parler de Deus Ex Machina sans évoquer les fantastiques maquillages qui donnent vie aux dieux. Le body painting, déjà très réussi dans Le souffle du vent (le précédent spectacle de Stéphane Anière) est époustouflant et donne aux comédiens une apparence surnaturelle. Les chorégraphies des combats donnent également l’impression qu’ils détiennent des pouvoirs surhumains, et sont particulièrement spectaculaires.

Deus Ex Machina

 

Et puisqu’on parle de spectaculaire, tout le monde est resté bouche bée devant la prestation de Skorpion, danseur surdoué à la souplesse inimaginable. Même si les autres danseurs étaient on ne peut plus talentueux,  il les a surclassés avec son extraordinaire souplesse.

Deus Ex Machina

Tout ne fut cependant pas parfait lors de cette représentation. Il y a eu quelques petits couacs, et l’entracte a un peu cassé le rythme. De même la fin est un peu rapide, survenant assez brutalement après une montée en puissance tout au long du spectacle. En fait c’est une fin qui aurait davantage convenu à un autre type d’expression de l’histoire qu’une représentation scénique. Mais ces réserves s’effacent devant les qualités du spectacle.

Deus Ex Machina a en tout cas tenu ses promesses en entraînant les spectateurs au coeur d’une histoire ambitieuse, parfaitement servie par une équipe qui a tout donné pour proposer un spectacle de qualité.

mdata

Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

2 pensées sur “Deus Ex Machina

  1. Alors, je vais me permettre de donner un avis plus… dur sur ce spectacle. J’y étais et je dois avouer que j’ai été TRÈS déçu ! Je vais essayer de détailler au maximum :

    1- les mensonges ou vérités bien marketées
    – On pouvait lire partout que le prologue dessiné par Bec serait distribué ou vendu (parfois on apprenait qu’il était dans le programme)… or impossible de mettre la main sur ce prologue et pourtant on a cherché !! Où était il caché ? Faut-il le télécharger ?
    – On lisait aussi sur le net « musiciens live » et « musique par l’orchestre de xxx » ? !! C’est vrai, il y a des musiciens live : 1 pianiste (une mélodie), 1 violoniste (une valse) et un groupe de tambour/percu (un morceau). Ce groupe fait en l’occurrence partie des points forts du spectacle. Et c’est tout, le reste n’est pas du tout ‘live’ et j’avoue que les affiches et sites dédiés n’étaient pas vraiment clairs sur ce point.

    2- les cafouillages
    – Scène d’intro avec les militaires : un chargeur qui tombe (pas de chance pour le danseur mais dés le début, ça met dans l’ambiance)
    – Scène 1870 – réception : problème de son (un long moment sans bruit) + la coupe de champagne (qui tombe malencontreusement par terre) s’avère être en plastique… pas très crédible en 1870 + les femmes de ce tableau semblent avoir un moment oublié d’entrer sur scène (ou alors la mise en scène était particulièrement molle sur cette scène)
    – Scène prison/masque de fer : le masque que Mal’hack essaie de mettre au Paladion tient difficilement. Une fois qu’il tient, une manipulation cafouilleuse avec des cordes le fait pendouiller d’un coté de la tête du comédien… comble de malchance, quand le comédien, visiblement agacé, retire son masque, son micro part avec…
    – Divers (difficile à resituer dans le spectacle) : des dialogues pas toujours audibles ou avec des volumes sonores variables + le rocher dans lequel est planté l’épée est en polystyrène, ce que je conçois, mais quand les personnages se retrouvent, en pleine chorégraphie à le toucher… le rocher bouge !!

    3- La mise en scène et l’histoire
    – le début du spectacle a un mal fou à démarrer… c’est lent, poussif et on a du mal à voir où ils veulent en venir (au passage mieux vaut avoir lu le résumé avant d’assister au spectacle sinon, on se retrouve perdu d’entrée de jeu).
    – La scène de fusillade quant à elle est bien réussie mais la vraie scène qui fait décoller le spectacle c’est celle des fouilles en Turquie avec une prestation magistrale de Skorpion… magnifique !
    – malheureusement, très vite l’entracte est arrivé et nous a coupé les pattes alors qu’on avait enfin réussi à rentrer dedans.
    – s’ensuivent alors des tableaux, des tableaux et des tableaux, pas toujours clairs, parfois presque plus courts que le temps nécessaire aux techniciens pour les installer…
    – le pire, de mon point de vue, reste la réception en 1870 chez la femme d’Henrich… un tableau inutile, lourd, soporifique et comme vu plus haut, truffé de cafouillages ! Même la danse (valse) de ce passage n’était pas maîtrisée par tous les danseurs… je me rappelle avoir remarqué un couple toujours à la traîne, comme si la chorégraphie n’était pas suffisamment répétée.
    – les danseurs (hormis cette valse) s’en sortent bien tout le long du spectacle. La danseuse Pascale Bruderer qui joue Pandore (entre autre) est tout simplement magnifique.
    – les champions d’arts martiaux sont tous impressionnants dans leurs mouvements mais il leur manque un petit quelque chose pour être bien synchro dans les chorégraphise… ici encore l’un d’entre eux semblait toujours un cran en retard sur les autres.
    – les combats entre les dieux ou la guerre de Troie sont bien orchestrés mais le combat de gladiateur m’a laissé de marbre, j’ai trouvé ça mou, sans intensité. La bataille ninja/samuraï est rapide et bâclée… le temps de regarder ce qu’il se passe sur l’écran et quand rebaisse les yeux sur la scène, c’est fini !!
    – les maquillages (body painting) des dieux sont magnifiques et collent parfaitement aux personnages. Seul petite critique sur ce point, le choix des couleurs pour le dieu de la guerre (jaune) qui s’oppose au dieu du Soleil (gris). En effet, c’est un peu embrouillant pour retrouver ses petits au début du show…
    – les costumes eux aussi étaient parfaitement choisis.
    – tout ce qui est diffusé sur l’écran géant est très bien réalisé, rien à dire.

    Je suis très client des univers mythologiques, super-héroiques, heroic fantasy, etc… et aux vues de ce que j’avais lu sur le net et les affiches, j’étais clairement la cible du spectacle. Malheureusement, ça n’a pas fait mouche.

    Comme écrit plus haut, l’histoire a du mal à avancer, on se perd dans les différents tableaux, on a du mal à voir l’intérêt de certains, même si on se doute bien qu’il s’agit de retracer la vie du Paladion (Japon/bataille, France/prison, 1870/réception, …)
    De plus, certains points restent flous :
    – Paul Verlaine… qui est qui ? Là, je dois reconnaître que j’étais perdu
    – le Portail… quel portail ? De quoi parle-t-on ?
    – la conclusion avec la pianiste… réincarnation ? Délire ? Perdu…
    Il y en a sûrement d’autres mais depuis le 15 septembre, j’ai un peu oublié…
    Et cette fin… rapide, survolée, bâclée… avec en plus (mais là, c’est faire le pointilleux) un petit décalage entre l’écran qui s’éteint et le geste du Paladion avec la télécommande… Dommage de rater le dernier geste du spectacle.

    Ah oui, chose amusante, c’est en rentrant du spectacle que j’ai regardé la page facebook dédiée et que j’ai découvert certaines choses : les relations entre les différents dieux et leur rôle dans l’histoire, le lien fait entre le Paladion en prison en France et la légende de l’Homme au masque de fer…

    Pour conclure, désolé pour ce commentaire particulièrement long mais il fallait que je donne mon ressenti sur ce spectacle qui m’a particulièrement déçu et pour lequel j’ai vraiment l’impression d’avoir perdu mon l’argent (presque 45€ par personne en « orchestre).
    Je suis très étonné de ne lire sur facebook, twitter ou watchtower que de bonnes critiques alors qu’autour de nous et hors de la salle, à la fin, tout le monde pouffait, se moquait, baillait… de toute façon, on ressentait bien ce qui plaisait aux spectateurs pendant le show, les applaudissements n’étaient pas les mêmes (Skorpion, tambours japonais, cascade magnifique du dieu de la guerre par exemple). Peu de gens ont joué le jeu de la standing ovation, pourtant traditionnelle dans ce type de salle.

    Je ne comprends pas comment un show à cette échelle peut être rentable…
    – un palais des congrès loin d’être plein
    – de ce que j’ai compris, beaucoup de spectateurs avaient, en plus, des invitations
    – une représentation unique

    Ma dernière remarque paraîtra méchante et blessante à certains mais tant pis, c’est vraiment ce que ce que j’ai ressenti : « 2 ans de travail… pour ça ? »

    1. Ne sois pas désolé, chacun a le droit de s’exprimer. Je suis désolé que tu aies été déçu à ce point, en tout cas je tiens à préciser que l’avis que j’ai donné est sincère et objectif.
      Il ne m’appartient pas de faire une réponse point par point, mais juste quelques remarques :
      – Le programme BD n’a pas pu être imprimé suite à un empêchement de dernière minute
      – J’étais présent dans la salle et je n’ai pas eu l’impression que tout le monde pouffait, etc…
      – J’ai suivi d’assez près la mise en place du spectacle, et je peux te dire qu’en 2 ans ils ne se sont pas économisés 😉

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