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Du côté de la librairie

J’ai pris pas mal de retard dans mes fiches de lecture, principalement par manque de temps. Je vais donc me focaliser sur les sorties récentes dans cet article, puis je parlerai par la suite de sorties qui ne sont pas spécialement dans l’actualité.

  • Authority – Kevin le magnifique : Dans cet album, on retrouve l’inénarrable Kevin Hawkins, dont le chemin croise à nouveau celui d’Authority et celui de Midnighter en particulier. Ce qui ne peut que faire des étincelles, vu que parmi tous ses défauts Kev est particulièrement homophobe…J’avoue que sur cet album Garth Ennis m’a particulièrement surpris. Ayant adoré le précédent opus des aventures de Kev, je m’attendais encore à un album délirant de bout en bout où l’auteur s’amuserait avec son crétin de personnage principal. Cependant même si l’humour particulier d’Ennis n’est pas absent, loin de là (il y a des passages vraiment très drôles, jetez un oeil à la 4e de couverture pour voir ce qui vous attend !) il y a un assez long passage où l’auteur tient des propos très sérieux. Un peu comme si le clown s’arrêtait pendant son numéro pour parler de choses importantes et qui lui tiennent à coeur (on retrouve l’intérêt d’Ennis pour tout ce qui tourne autour de la guerre et des soldats). Mais cela ne vient en rien compromettre la qualité de cet album, avec lequel j’ai passé un excellent moment. Du côté du dessin, c’est pas mal du tout. Glenn Fabry a passé le relai à Carlos Ezquerra, le dessin est un poil moins bon que dans le premier tome sans devenir vilain pour autant.
  • Batman Year One : Year One est à Batman ce que Man without fear est à Daredevil, à savoir une relecture du passé du personnage en introduisant de façon rétroactive des éléments de son présent qui permettent justement à ce présent d’être plus cohérent (pour Daredevil, des éléments rendant plus crédibles son pétage de plombs de Born again et sa relation avec les ninjas avaient ainsi été intégrés à Man without fear). Dans Year One, Frank Miller s’attaque donc à Batman et montre les débuts difficiles du justicier de Gotham ainsi que sa relation avec celui qui deviendra son allié indéfectible : Jim Gordon. On est assez loin de l’image simpliste du passé du héros, ici la genèse du chevalier noir est particulièrement difficile (et de son côté Gordon n’est pas non plus épargné). Le scénario est particulièrement bien ficelé, Miller parvenant à s’approprier le passé de Batman sans tout saccager au passage. Du côté du dessin, c’est David Mazzuchelli qui officie. J’avoue que j’ai été surpris, car je m’attendais à retrouver un graphisme dans le genre de celui de Born again (où l’auteur et l’artiste avaient déjà collaboré) mais il n’en est rien. Le graphisme me fait un peu penser à celui de Sleeper (pourtant bien plus récent), tout en conservant cependant sa propre identité graphique. A noter que cet album très réussi dispose de pas mal de bonus.
  • Daredevil t20 : Avec ce tome, Ed Brubaker tire sa révérence et conclue un run vraiment intéressant. Quand Brubaker a pris le relai de Bendis (numéro 14 en vf), le défi était de taille. Il fallait en effet prendre la suite d’un récit où Daredevil a perdu le secret de son identité et s’était retrouvé en prison après avoir détrôné le Caïd. L’auteur a réussi à se dépatouiller et à imposer un nouveau status-quo, qui se met véritablement en place dans cet album. Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est surprenant. Sans trop en dévoiler pour ne pas gâcher le plaisir de lecture, disons que Daredevil se retrouve dans une position entièrement nouvelle, à la fois surprenante et finalement assez logique quand on regarde l’évolution du personnage. Rien à redire en tout cas, les personnages anciens et nouveaux de l’univers de Daredevil sont très bien exploités et la conclusion du run donne une furieuse envie de voir ce que la suite va donner (bon par contre il parait que la suite ne casse pas des briques). Sur le plan graphique, rien à redire, le récit est en effet particulièrement bien servi. On trouve ensuite un petit épisode sympathique. Rien d’incontournable mais ça se lit plutôt bien et on a vu des bouche-trous largement plus mauvais.
  • Hood t2 : Après avoir pas mal vu Hood face aux Vengeurs et surtout parmi la Cabale de Dark Reign, voici un nouveau récit qui fait plus ou moins suite à la mini-série de Vaughan (parue dans le premier tome en Max). On retrouve en effet ici des éléments de Hood qui étaient laissés de côté dans les séries Vengeurs (notamment sa famille ou la vengeance de Crocs Blancs), qui sont particulièrement bien exploités. Comme l’auteur a changé (on passe de Brian K Vaughan à Jeff Parker), impossible de savoir si c’est vraiment ce qui était prévu au départ mais en tout cas c’est vraiment pas mal et au moins on a une résolution de choses laissées en suspens. Le passage obligé par le Dark Reign est assez concis (juste le minimum syndical pour mériter la mention Dark Reign sur la couverture), le propos sur l’addiction qui est la base du récit est quant à lui assez bien fichu. Du côté du dessin, c’est un cran en dessous du premier Hood mais c’est pas mal du tout. Sans être un album incontournable, ce nouveau tome de Hood se lit sans déplaisir.
  • Rex Mundi t1 : Ce récit est une uchronie, ?? savoir une relecture de l’Histoire à partir d’éléments différents de la notre dans le passé. Concernant Rex Mundi, nous sommes en France dans un cadre où la magie existe et où la séparation de l’Eglise et de l’Etat n’a jamais eu lieu. C’est dans cette ambiance très particulière que se déroule un récit assez bien fichu parlant entre autres de sociétés secrètes et de meurtres rituels. J’ai personnellement eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, mais mon intérêt a augmenté au fur et à mesure de ma lecture. J’ai été séduit par le cadre particulier de ce récit. Du côté du dessin, c’est correct mais sans non plus être exceptionnel. L’ambiance un peu spéciale du récit est cependant plutôt bien rendue. Je précise que je n’ai pas l’édition Milady mais le Semic Book (c’est moins cher !) donc je ne pourrai pas donner d’avis sur les pages supplémentaires de l’édition Milady.
  • Spider Woman t1 : Après avoir lu tout et son contraire sur Spider Woman, j’avoue que j »étais particulièrement hésitant et que j’ai failli passer mon chemin. Puis je me suis laissé séduire par le fait que je pouvais avoir l’intégralité de la série dans un seul album et aimant particulièrement le travail des auteurs (Bendis et Maleev) sur Daredevil j’ai finalement sauté le pas. Et je ne le regrette pas. Oui c’est vrai le rythme de l’album est plutôt lent (il ne se passe pas grand chose entre les scènes d’action), mais personnellement cela ne m’a pas dérangé. Vu ce qui est arrivé à Jessica Drew, je trouve même plutôt cohérent qu’elle se livre à de grandes phases d’introspection et ne sache plus trop où elle en est. L’idée d’utiliser le SWORD (et donc l’agent Brand) est plutôt bien vue, et on se prend au jeu en suivant Jessica dans sa chasse aux Skrulls.Le seul point qui me dérange, c’est la relecture des origines de Spider Woman. Bendis reprend en effet ici les éléments du retcon que l’on avait pu lire dans un hors série il y a quelques temps, ce qui a en effet le mérite de simplifier considérablement le passé du personnage mais en tant que lecteur de longue date je suis chagriné de voir pas mal de choses qui me convenaient très bien (Wundagore, le Maitre de l’Evolution, Chton, l’identité de la mère de Jessica) passer à la trappe. Par contre j’aime bien l’exploitation de certains aspects secondaires des pouvoirs de Jessica (les phéromones). Du côté du dessin, nous avons droit à un Maleev en très grande forme et des planches vraiment très belles. Je ne sais pas qui est le modèle dont l’artiste s’est servi pour sa Spider Woman mais de mémoire de lecteur jamais Jessica Drew n’a été aussi jolie.
  • The Boys t7 : Après une attente de quelques mois, voici enfin la suite et la fin du récit consacré aux G-Men, parodie à peine voilée des X-Men. De tome en tome, l’univers des Boys prend de l’épaisseur. On est parti d’un délire vraiment bourrin (un peu comme La Pro) pour arriver progressivement à un univers cohérent, avec une vraie profondeur et des choses plus intéressantes qu’une simple caricature sans ambition de l’univers super héroïque (ce qui était déjà visible lorsque l’auteur a parlé du passé de Voight American). Que les amateurs des délires trash d’Ennis se rassurent, l’auteur ne s’est pas calmé pour autant et il y a des passages bien gratinés (et on rit pas mal dans cet album). Il y a cependant une intrigue sérieuse en filigrane, le secret des G-Men étant particulièrement sombre et sinistre. J’en profite pour souligner que vu le secret en question Ennis aurait pu faire quelque chose de particulièrement glauque (s’il était l’auteur que ses détracteurs décrivent) mais finalement le sujet sensible est traité avec finesse sans voyeurisme inutile.  Du côté du dessin, c’est toujours Darick Robertson qui officie. C’est joli, mais on est quand même assez loin du graphisme des premiers albums ou de Transmetropolitan (je pense que l’encrage y est pour beaucoup) et c’est dommage. Un très bon album des Boys en tout cas !

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. La prochaine fois, je vais donc repartir sur des sorties moins récentes.

mdata

Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

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